mercredi 18 février 2009

Audition de l'Institut Pour la Justice


Le 22 janvier 2009, une délégation de l’Institut pour la Justice était auditionnée par le Comité Léger, du nom de son Président.
La mission de ce Comité était de « travailler à la définition d'une procédure pénale modernisée et soucieuse du droit des victimes » ; selon les termes de Nicolas Sarkozy et du Garde des Sceaux Rachida Dati.
La délégation de l'Institut pour la Justice était composée de Philippe SCHMITT, Cynthia SARDOU, Stéphane MAITRE (avocat pénaliste au Barreau de Paris) et Damien THEILLIER.
Les membres de la délégation de l’IPJ ont pesé de tout leur poids pour recentrer le débat sur les vrais problèmes. Car derrière ces discussions techniques et souvent difficiles à comprendre, se jouent la vie et la mort d’innombrables femmes et enfants.

L’audition ayant duré plus d’une heure, il n’est pas possible de la retranscrire intégralement. Mais les réformes demandées par l’Institut pour la Justice sont consignées dans un rapport qui a été remis à chaque membre du Comité. Ce document de 18 pages, rédigé avec la plus grande rigueur juridique, est accessible en cliquant ici.

L'essentiel de ce document peut être résumé en trois mesures :

Rétablir l’égalité entre les victimes et les criminels pendant le procès. Actuellement, seul le criminel a le droit de faire appel des décisions de la Cour d’assises. Si le jugement ne lui convient pas, il peut contester, et son affaire est rejugée, éventuellement pour alléger sa peine. En revanche, la victime, elle, n’a le droit de rien dire, même si elle s’aperçoit qu’une grave erreur judiciaire a été commise. Ce n’est pas normal, cela doit changer.

Les condamnés doivent exécuter la peine à laquelle le tribunal les a condamnés.
Aujourd’hui, toutes les peines, y compris la perpétuité, les « peines incompressibles » et les « périodes de sûreté », font l’objet de réductions automatiques. Aucun crime, même le plus barbare, n’échappe aux réductions de peine. Cela veut dire qu’un criminel qui a violé et découpé plusieurs victimes en morceaux peut sortir de prison avec cinq, dix ou quinze ans d’avance. Ce système conduit inévitablement à ce que des innocents soient massacrés, alors que leur mort aurait pu être évitée.

Créer un contrôle de dangerosité des condamnés avant leur sortie de prison.
Actuellement, la Justice considère que tous les criminels ont « payé leur dette » une fois qu’ils ont fait leur peine de prison. Ainsi, ils sont tous obligatoirement libérés en fin de peine, même s’ils expriment leur intention de recommencer immédiatement à violer et à tuer. C’est ainsi que Mireille Guibault a été sauvagement assassinée le 19 juin 2007 par son mari, qu’une magistrate avait décidé de remettre en liberté alors qu’il avait annoncé qu’il allait la tuer dès qu’il serait libre ! L’Institut pour la Justice considère qu’il faut arrêter de toute urgence de remettre en liberté des « monstres », en particulier ceux qui annoncent leur intention de tuer, en leur faisant passer un examen psychiatrique avant leur sortie de prison.

27 commentaires:

  1. Cette réforme part d'un bon sentiment bien sûr et a l'air tout à fait correcte sur le fond...

    Dans la forme, il en est tout autre, des problèmes concrets vont se présenter comme:

    - la pénurie de magistrats et la durée des délais pour les appels en Cour d'Assises si les victimes interjettent elles aussi appel.

    - quelles peuvent être les mesures concrètes pouvant éviter un "monstre" de recommencer ses horreurs à sa sortie de prison?

    Attendons donc de voir ce qui est proposé sur ces points car il est essentiel d'avoir des réponses et des mesures aux attentes des victimes et potentielles victimes.

    M.G

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  2. Je trouve que la notion de dangerosité est très inquiétante et met en péril les libertés individuelles. Que comptez vous faire pour évaluer la dangerosité de quelqu'un? Comment peut on évaluer la propension d'une personne à commettre un crime. Cela revient à condamner une personne pour un crime qu'elle pourrait potentiellement commettre et non pas qu'elle a effectivement commis. On est plus jugé sur ses actes mais sur la possibilité d'en commettre un.
    La justice humaine semble aller au delà de ses capacités et se prend pour dieu en se croyant capable de deviner les actions de chacun.
    Cela peut amener à de graves dérives.

    Je sais que cela est difficile à entendre, mais la justice n'est pas parfaite. Vouloir la rendre irréprochable peut conduire à des résultats pires que ceux d'aujourd'hui.

    Je ne veux pas verser dans l'exemple facile, mais dans les régimes totalitaires (communiste et nazi) ont enfermé les gens non pas pour les crimes qu'ils avaient commis mais pour ceux qu'ils pouvaient commettre. Si on pensait qu'une personne pouvait être contre le parti, la classe, le peuple, elle était considérée comme dangereuse.

    J'éspère que notre pays saura se préserver de cette dérive et que nos parlementaires sauront ne pas sombrer dans les travers du populisme.

    Jonathan Leveugle

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  3. Pour aller dans le sens de Jonathan, les craintes qu'il exprime à propos de votre 3° sont tout à fait fondées. Les modes opératoires HABITUELS de la dite "psychiatrie" répondent de fait à une logique très voisine de l'exemple qu'il cite, qui n'est en rien "facile". Il suffit de substituer à l'étiquette "politique" une étiquette "sanitaire", et le tour est joué. Ce qui fait d'ailleurs le jeu des coupables, et non celui des victimes. Voilà que vous proposez en conclusion de ce 3° de faire passer un examen "psychiatrique" avant leur sortie de prison à ceux qui annoncent leur intention de tuer !!! Pas besoin d'effectuer dix ans de médecine pour comprendre ce que cela veut dire : c'est plutôt clair, non ? Cela s'appelle de la méchanceté, ce qui ne relève ni de santé ni de médecine. La vraie dérive est ici, et nulle part ailleurs : ne plus savoir identifier le mal autrement que par la "maladie"... réelle ou supposée.

    Quelles peuvent être les mesures concrètes pouvant éviter de se défausser en permanence sur des faussaires de la dangerosité des autres qui se prennent plus sûrement pour Dieu que la justice humaine qu'ils parasitent ? C'est là une question que l'on élude bien souvent...

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  4. Félicitations pour votre résumé,je vous approuve totalement.
    une victime

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  6. Si un "monstre" c'est un multi récidiviste ayant commis quelquechose pouvant le faire passer pour tel, ou alors un primo criminel ayant commis quelquechose comme meurtre ou acte de violence/barbarie= peine de mort.
    Ce n'est pas à moi qu'il manquera, et la famille des victimes aura eu justice.
    La société dans laquelle l'on est contraint de vivre dans la différence de ses voisins ("diversité") créee des personnes qui pètent les plombs (ajouter les médias qui provoquent et incitent les plus faibles).
    A société violente, réponse appropriée, tout en étant "juste devant l'éternel".
    Voir les états unis et leur taux de tarés dégénérés, taux régulé par des executions des plus dangereux.
    Je ne m'offusquerai jamais de l'élimination physique d'un meurtrier/violeur/barbare. Point barre.

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  7. Je modère mon post précédent et m'ajuste sur la position de Cervoni Bernard pour ce qui est des délinquants sexuels. Peines lourdes.
    Mais je maintiens qu'un meurtrier doit être éliminé car son maintient ad-vitae eternam ne sert à rien ne rendra jamais justice à la famille lésée par la perte d'une âme proche.

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  8. 1)Sur le premier point, je suis entièrement d'accord. Si rétablir l'égalité entre les victimes et les criminels, risque d'augmenter le nombre d'appels, je ne crois pas que cela embouteillera le système judiciaire. Les règles changeant les magistrats s'adapteront et y feront attention. N'oublions pas que nous avons affaire à des magistrats professionnel.

    2)Sur le deuxième point, je suis contre toutes les réductions de peines. Les malfaiteurs calculent leur risques. Cela mettra la barre plus haut et en découragera plus d'un.

    3) Sur le 3ème point, il me semble qu'il y a risque de dérive effectivement et cela me gène : risque de dérive psychiatrique, sanitaire ou totalitaire.
    Ce risque de dangerosité ne devrait-il pas être pris en compte lors de la prononciation de la peine? Combiné avec le 2ème point, cela me semblerait équitable car cela ferait parti du procès et du jugement émis et ne laisserait aucun doute sur l'effectivité de la peine.
    Certains pourront toujours qu'un homme peut changer ultérieurement,voir se racheter... Certes, mais une peine est prononcée pour des faits précis et condamne un homme pour ce qu'il est à cet instant donné et non pour ce qu'il sera demain. Je ne suis pas pour une seconde chance, voir point N° 2.

    Reste pour répondre à certains interlocuteurs plusieurs points qui me laissent perplexes.

    Le premier point concerne le retour de la peine de mort gêne mes convictions ... Pourtant dans l'affaire Fourniret, celles-ci sont ébranlées.

    Le deuxième point concerne l'état de nos prisons et le système pénitentiaire. Tout cela me semble inadapté, pour ceux que j'en connais. La dignité de l'homme dépasse l'homme et son respect s'impose même pour les criminels. Nous avons beaucoup à faire de ce côté là.

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  9. erreur d'analyse ou plutôt erreur du au manque d'intelligence de la part de la personne qui a écrit :

    "Que comptez vous faire pour évaluer la dangerosité de quelqu'un? Comment peut on évaluer la propension d'une personne à commettre un crime. Cela revient à condamner une personne pour un crime qu'elle pourrait potentiellement commettre et non pas qu'elle a effectivement commis. On est plus jugé sur ses actes mais sur la possibilité d'en commettre un."
    Ma réponse à cette personne dénuée de "bon sens" paysan et élémentaire est :

    1°) La dangerosité d'un criminel est établie à jamais ; ce n'est pas le fait qu'elle purge une peine qui en fait un être non dangereux à jamais. La dangerosité est établie à jamais par la condamnation; elle n'a pas à être remise en question puisqu'elle est établie .
    Une personne qui a commis un crime ou un viol a démontré qu'elle était capable de le faire et donc qu'elle est capable de le reproduire encore , même si elle a été libérée. Seule une minorité de "déviants" est capable de tuer et de commettre volontairement des délits graves, des viols, des crimes, des incestes etc...

    Toutes les personnes qui approchent un criminel ou un délinquant doivent être informée de ses crimes ou viols, ou trafics de drogue, de manière à décider par elle-même si elles acceptent de prendre le risque de fréquenter une personne qui a déjà tué, volé, violé ou torturé un autre ou d'autres êtres humains.
    Personnellement je ne veux pas fréquenter ni côtoyer de criminels, de drogués, de voleurs, de menteurs, d'abuseurs, de pédophiles et d'individus malsains qui abusent, volent et tuent les autres . Je ne veux pas fréquenter de personnes alcolliques, donc possédant un cerveau qui délire souvent et est pollué par l'alcoll ou la drogue: elles sont dangereuses et malsaines; elles créent des problèmes et du malheur à la société, et risquent de m'en créer à moi : mon droit est de le savoir et ma liberté est de choisir de les fréquenter ou de les rejeter . Personne n'a le droit de m'imposer de fréquenter des criminels , des drogués, des délinquants quels qu'ils soient. Me cacher qu'ils le sont, c'est m'enlever ma liberté individuelle de choisir ! C'est m'exposer à des individus qui se sont montrés dangereux et destructeurs. Je ne suis pas destructrice, mais je ne veux pas être en contact avec des destructeurs, sadiques et psychiquement déséquilibrés et malfaisants: il y en a beaucoup; (cf Madoff, Julien Dray et le député UMP qui a assassiné sa compagne !!!)

    On est jugé sur ses actes quand on a été reconnu coupable.
    Dire qu'on n'est pas jugé sur ses actes est un mensonge et de la cécité intellectuelle. Un criminel 1 seule fois démontre qu'il est capable de tuer ou de voler d'autres fois et dans l'avenir . Cantat est un criminel pour toujours : je ne veux pas connaitre cet homme ni le fréquenter car j'aurais peur, à juste titre, qu'il lui passe la même folie par la tête qu'il a démontré lui être passé en tuant de ses poings Marie Trintignant. Cantat ne s'est pas attaqué en public et à un homme plus fort que lui : il s'est attaqué à une femme, plus faible que lui, et en cachette: c'est IGNOBLE et IMPARDONNABLE; les gens qui l'excusent et le disculpent soutiennent son crime qui est abject ; il le restera dans toute l'histoire de l'humanité, comme les crimes d'Hitler le restent. Aucune excuse n'est acceptable: il n'y a pas d'excuse; pas une seule ! Pas de pardon possible .
    Un pédophile qui viole un enfant est un pédophile jusqu'à sa mort et un violeur d'enfant jusqu'à sa mort.
    L'enfant violé par le pédophile est enfant violé jusqu'à sa mort: aucune peine de justice n'efface ça !

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  10. L'inégalité de traitement entre les victimes et les coupables est flagrante, scandaleuse, comment estimer la justice d'un pays qui admet "l'appel" pour le coupable et pas pour la victime. La justice mépriserait ' elle les innocents, parce que sans intérêt ?

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  11. La notion de dangerosité reste un problème. Comment savoir s'il y aura recidive. Le bracelet a la cheville pendant une certaine période de réadaptation au dehors pourrait être une solution, autant sur le plan physique que psychologique: a l'individu de faire ses preuves pendant six ou huit mois, par exemple.

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  12. Par effet « gigogne », je voudrais quant à moi revenir sur le commentaire de Muriel… qui revient elle-même sur celui de Jonathan.

    Où est le « manque d’intelligence » dans la question qu’il pose ? Qu’on me permette de la considérer plus empreinte que « dénuée » de "bon sens" paysan et élémentaire ! Cette question concerne bien la POTENTIALITÉ d’un crime ou délit : les réponses de Muriel vont ailleurs, en aval du crime ACCOMPLI. Ce qui change considérablement le sujet du débat.
    Maintenant, et pour en revenir à ce sujet, revisitons ces réponses :

    « La dangerosité d'un criminel est établie à jamais ; ce n'est pas le fait qu'elle purge une peine qui en fait un être non dangereux à jamais. » D’accord pour la seconde phrase ; beaucoup moins pour la première, qui élimine toute possibilité de rédemption : à désespérer de l’humanité !

    « La dangerosité est établie à jamais par la condamnation; elle n'a pas à être remise en question puisqu'elle est établie . » Oh que si, elle a à être remise en question !!! Parce qu’il y a aussi des condamnations qui sont établies par une prétendue « dangerosité » qui n’a JAMAIS été vérifiée dans des FAITS. Ne pas remettre en question de telles condamnations est un summum d’INJUSTICE. Ce qui ouvre d’ailleurs en grand la porte de la violence à celui qui la subit de plein fouet. On aura beau jeu ensuite « d’établir » rétrospectivement une « dangerosité » qui aura été provoquée de toutes pièces par exaspération, dans l’absolue IRRESPONSABILITÉ des auteurs de cette exaspération, criminels « innocents ».

    « Une personne qui a commis un crime ou un viol a démontré qu'elle était capable de le faire et donc qu'elle est capable de le reproduire encore , même si elle a été libérée. » Pas de problème. Mais nous sommes toujours en aval : cela ne répond nullement à la question soulevée par Jonathan. Encore que l’on pourrait s’interroger sur les circonstances qui ont présidé au funeste passge à l’acte…

    « Personnellement je ne veux pas fréquenter ni côtoyer de criminels, de drogués, de voleurs, de menteurs, d'abuseurs, de pédophiles et d'individus malsains qui abusent, volent et tuent les autres . » OK pour avoir un minimum d’infos sur le passé peu recommandable d’un tel ou un tel. Mais je crains fort la dérive vers l’étiquetage systématique d’une personne stigmatisée à vie quand bien même elle aurait payé sa dette à la société. Si l’on voulait prendre à la lettre cette énumération de Muriel, il ne lui reste pas beaucoup de latitude pour fréquenter des gens « fréquentables » ! Rien que pour les menteurs, bonne chance pour les éviter dans la société où nous vivons !!! Je ne vois plus guère que l’île déserte, la cryogénie… ou plus définitif.

    « Je ne suis pas destructrice, mais je ne veux pas être en contact avec des destructeurs, sadiques et psychiquement déséquilibrés et malfaisants: il y en a beaucoup » Fort bien… mais quel est son critère de l’équilibre dit psychique ? Quel est son critère de la malfaisance, sachant qu’un même acte peut être considéré comme « bon » par une personne et « mauvais » par une autre, précisément celle qui le subit ? J’ai aussi le « droit » de dire que fiche une baffe à mon fils n’est pas un « mal » parce qu’elle ne m’a pas fait mal…

    « On est jugé sur ses actes quand on a été reconnu coupable. Dire qu'on n'est pas jugé sur ses actes est un mensonge et de la cécité intellectuelle. » Le « menteur » et « l’aveugle » vous salue bien bas, étant lui-même actuellement le sujet d’une succession de « jugements » le reconnaissant « coupable » d’actes qu’il n’a JAMAIS commis, par des juges qui ne l’ont JAMAIS ni vu ni entendu !!! « Dire qu'on n'est pas jugé sur ses actes » est du VÉCU brûlant. Et encore ne sommes-nous pas dans le pénal mais dans le civil ! En revanche, nous sommes bel et bien dans la destruction programmée par le ministère public.

    Pour conclure, OK pour Cantat : « il s'est attaqué à une femme, plus faible que lui, et en cachette » Mais quand toute une flopée de femmes enragées -frappées de mensonges et de cécité intellectuelle- du ministère public (!) se ligue contre un seul homme, la légendaire « faiblesse féminine » fait doucement sourire ce dernier… Coupables, et JAMAIS jugées sur leurs actes, ceux-ci s’inscrivant néanmoins dans l’illégalité la plus accomplie. Vous avez dit « Justice Equitable » ?….

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  13. Vos points de vue sont simplistes, emprunts d'émotion et s'éloignant de la raison.

    Donner une perspective à tout homme est un principe de vie. Vos réponses sont celles du sac poubelle où l'on fourre tout déchet génant. Facile à entendre, mais inutile, contre productif et s'appuyant sur des contre vérité.
    Oui le risque zéro n'existe pas.

    http://www.collectif2001.org/

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  14. 1° Rétablir l’égalité entre les victimes et les criminels pendant le procès. Actuellement, seul le criminel a le droit de faire appel des décisions de la Cour d’assises. Si le jugement ne lui convient pas, il peut contester, et son affaire est rejugée, éventuellement pour alléger sa peine. En revanche, la victime, elle, n’a le droit de rien dire, même si elle s’aperçoit qu’une grave erreur judiciaire a été commise. Ce n’est pas normal, cela doit changer.

    1. L’égalité entre la victime et les criminels n’a jamais été établie, donc il faut, non pas rétablir l’égalité, mais établir l’égalité entre la (les) victime(s) et le(s) criminel(s) sachant que la (les) victime(s) ne se limitent pas à (aux) personnes impliqués, mais aussi aux colatéraux (familles, proches, etc.). Il faut aussi que la victime ait le droit de faire appel des décisions de la Cour d’assises au même titre que le criminel pour raison d’équité.

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  15. 2° Les condamnés doivent exécuter la peine à laquelle le tribunal les a condamnés.
    Aujourd’hui, toutes les peines, y compris la perpétuité, les « peines incompressibles » et les « périodes de sûreté », font l’objet de réductions automatiques. Aucun crime, même le plus barbare, n’échappe aux réductions de peine. Cela veut dire qu’un criminel qui a violé et découpé plusieurs victimes en morceaux peut sortir de prison avec cinq, dix ou quinze ans d’avance. Ce système conduit inévitablement à ce que des innocents soient massacrés, alors que leur mort aurait pu être évitée.

    2. Les condamnés doivent exécuter toute leur peine sans les réductions et les remises diverses qui leur sont automatiquement accordées. En effet, faire une réduction de peine signifie rejuger la sanction donnée, c’est à dire « se déjuger ». Des sanctions « dite justes » ont été prises à un instant « T » et sont « rejugées » à un instant « T+1 » sans que les victimes ne soient elles même concertées en cas de remise de peine, c’est injuste. Si l’on part du principe de « réduction de peine » à un instant « T+1 », pourquoi, ne pas partir d’un principe de « prolongation de peine » ? En effet, les criminels, en dépit des apparences, ne s’améliorent pas en milieu carcérale, mais se détériorent, ce qui équivaut à remettre en liberté plus tôt, des gens plus dangeureux. Hors le principe de la justice devrait être de rendre plus de sécurité dans la société et non l’inverse. Il faut impérativement éviter à ces criminels de nuire à nouveau dans la société. Le baromètre de la récidive est le résultat d’un système politico-judiciaire incompétent et irresponsable. A quand la mise en cause des psychiatres et des juges qui relachent des futurs criminels ? ! La récidive devrait leur être imputée car cela relève pour le moins de l’incompétence et du manque de respect de la société. Si le corp judiciaire devait subir les même crimes que ceux dont il sont complices dans la société, ils relacheraient beaucoup moins de « récidivistes ».

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  16. 3° Créer un contrôle de dangerosité des condamnés avant leur sortie de prison.
    Actuellement, la Justice considère que tous les criminels ont « payé leur dette » une fois qu’ils ont fait leur peine de prison. Ainsi, ils sont tous obligatoirement libérés en fin de peine, même s’ils expriment leur intention de recommencer immédiatement à violer et à tuer. C’est ainsi que Mireille Guibault a été sauvagement assassinée le 19 juin 2007 par son mari, qu’une magistrate avait décidé de remettre en liberté alors qu’il avait annoncé qu’il allait la tuer dès qu’il serait libre ! L’Institut pour la Justice considère qu’il faut arrêter de toute urgence de remettre en liberté des « monstres », en particulier ceux qui annoncent leur intention de tuer, en leur faisant passer un examen psychiatrique avant leur sortie de prison.

    3. Avant toute remise en liberté, il devrait y avoir une évaluation sur la dangeorosité des condamnés et prolongation de leur peine si nécéssaire. Il n’est pas logique qu’il n’y ait que des réduction de peine et pas de prolongation en fonction l’état du condamné. La justice devrait être beaucoup plus modeste dans le caractère définitif de ses décisions. De plus, cette justice, circonstance aggravante, est beaucoup trop laxiste et d’idéologie gauchiste donc subjectivement prête à défendre les criminels « généré par la société » et à ne pas prendre en compte les victimes qui sont actuellemnt « absentes » des procès.

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  17. L'exécution des peines en France se caractérise par des modalités d'aménagement et de réduction de la peine très étendues :
    - La libération conditionnelle peut-être accordée par un juge à partir du moment où l'accusé a purgé la moitié de sa peine et qu'il présente de bonnes garanties de réinsertion
    - Des réductions de peine automatiques (en cas de bonne conduite) peuvent diminuer la durée de la peine de près de 20% ; des réductions supplémentaires (en cas de suivi d'un traitement, d'indemnisation des victimes, etc.) peuvent la diminuer de près de 30% supplémentaires.
    Deux questions principales se posent, par conséquent :
    - la peine peut-elle ne pas être appliquée intégralement ? Dans quels cas et pour quelles raisons ?
    - la peine de prison à perpétuité réelle, sans possibilité de réduction ou d'aménagement de la peine ne se justifie-t-elle pas dans certains cas (voir Michel Fourniret) ?
    Qu'en pensez-vous ? Nous attendons vos commentaires !

    A priori, la peine devrait être appliquée intégralement, sauf exeption mûrement évaluée de remise en liberté.
    Ne pas appliquer intégralement une peine signifie désavouer, déjuger sa décision précédente. Quand on voit le nombre de réduction de peine, cela signifie un nombre aussi important de remise en cause de ses jugements. C’est tout à fait scandaleux ! Cela signifie aussi qu’à chaque réduction de peine, la victime est à chaque fois un peu plus méprisée.
    La peine de prison à perpétuité réelle est tout à fait justifiée même si la prison n’est pas forcément le meilleur moyen et qu’on devrait avoir plus de centres de détention appropriès (médicalisés ou autres…), l’essentiel étant de conserver le concept de perpétuité réelle.

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  18. Quelle place pour la victime dans le processus pénal ?
    Du fait de certaines dispositions législatives, mais aussi du fait des pratiques de certains magistrats, la victime a souvent l'impression d'être la cinquième roue du carrosse.

    La question d'une extension de ses droits se pose à tous les stades de la procédure, et en particulier :

    - au moment de la décision de placement en détention provisoire : faut-il entendre la victime et lui permettre de faire appel de la décision ?
    - après le jugement : faut-il permettre à la victime de faire appel du jugement dans tous les cas de figure ?
    - au moment de l'aménagement de la peine : la victime doit-elle être entendue ?
    Qu'en pensez-vous ? Nous attendons vos commentaires !

    La victime doit avoir une place primordial dans le processus pénal. C’est à dire que toutes question concernant le criminel doit avant tout être mis en relation avec la victime. Dans les actes, le criminel est la cause et la victime la conséquence ; paradoxalement, dans le jugement, la victime est la cause, le criminel est la conséquence.
    Au moment de la décision de placement en détention provisoire, il faut entendre la victime et lui permettre de faire appel, car le jugement des instances judiciaires devraient beaucoup plus prendre en compte les problèmes de la victime ou quand la victime est décédée les problèmes de ses colatéraux (familles, amis, proches etc.).
    Le témoignage de la victime est essentiel pour garder l’émotionnel de la relation réelle du criminel à la victime. La justice qui a un jugement détaché de la passion (du pathos) est profondément injuste par rapport à la victime. Le jugement du réel doit tenir compte de la raison et de l’émotionnel, sinon il perd une dimension, car non seulement la victime est dans l’émotionnel, mais le criminel aussi. C’est à dire que le criminel tue une seconde fois lorsque l’on oublie l’émotionel. Oublier l’émotionel signifie que la société avalise et cautionne le mal de l’émotionel du criminel.

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  19. Quelles actions dépénaliser ?
    Quelles sont les incriminations pénales incohérentes ?

    Y a-t-il des affaires qui mériteraient de ne plus faire l’objet de sanction pénale ou d’être sanctionnées différemment ?
    Qu'en pensez-vous ? Nous attendons vos commentaires !

    A chaque délit, une peine et à chaque peine un délit. Donc à tout affaire de délit doit correspondre une peine.
    Philosophiquement parlant, ne pas sanctionner un délit correspond à déresponsabiliser l’individu. Hors tout individu est responsable de ce qu’il fait dans la société. Contraire à l’déologie de gauche (Rousseauiste) qui déresponsabilise l’individu et pénalise la société, le libre arbitre de l’individu rend nécéssairement l’homme responsable. Ce qui veut dire que quelque soit le milieu familiale, sociale, économique, intellectuel etc., l’homme reste nécéssairement le seul responsable de ses actes et donc le seul coupable. L’individu qui commet des délits est le seul à avoir construit les causes nécéssaires à ses délits. Preuve en est que quelque soit les milieu, il existe des criminels dans toutes les couches familiales, sociales, économiques, intellectuelles etc., donc, il ne devrait pas y avoir de circonstance atténuantes selon cxes critères.

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  20. Faut-il revoir les règles de la prescription ?
    Une durée de prescription est la durée au delà de laquelle une action en justice n'est plus recevable.

    Cette durée, en France, est de 10 ans pour les crimes, et de 20 ans pour les crimes les plus graves. Concrètement, cela signifie qu'un violeur qui a dissimulé son acte pendant 10 ans ne risque plus rien de la part de la Justice.

    A l’heure où les techniques d’investigation scientifiques permettent une collecte des preuves pour des faits bien plus anciens, les durées en vigueur sont-elles encore adaptées ?
    Qu'en pensez-vous ? Nous attendons vos commentaires !

    En aucun cas, il ne devrait y avoir de precription, car une affaire n’est jamais définitivement jugée. Le système judiciaire devrait être beaucoup plus modeste dans le caractère définitif de ses décisions, il y a tant "d’erreurs judiciaires". Il est très "confortable" pour le système judiciaire de mettre des durés de préscription à 10 ou 20 ans, alors que les criminels courent librement et que les victimes continuent à souffrir…

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  21. Le jugement : questions diverses
    a) Faut-il simplifier la procédure criminelle en cas de reconnaissance de culpabilité de la part de l'accusé ?
    b) Faut-il étendre le système du jugement par des jurés citoyens, afin qu'ils ne soient pas seulement appelés à juger les crimes (viol, meurtre, etc.), mais aussi les délits (vol avec violence, etc.)
    c) Faut-il prévoir l’enregistrement audiovisuel et/ou la diffusion audiovisuelle des audiences ?
    d) Faut-il revoir les délais de recours suite au jugement ?
    Qu'en pensez-vous ? Nous attendons vos commentaires !

    a) Oui, il faut simplifier la procédure criminelle en cas de reconnaissance de culpabilité de la part de l’accusé s’il est "responsable" de ses déclaration et n’a pas fait ses aveux par un "passage à tabac"
    b) Oui, il faut étendre le système du jugement par jurés citoyens car, par définition, c’est la véritable représentation démocratique du système judiciaire. En effet, dans cette pseudo démocratie, le peuple n’est jamais représenté par des "citoyens" conformes à leurs attentes que ce soit dans les systèmes politiques, judiciaires ou autres … Le sentiment de justice serait alors beaucoup plus réel et mieux perçu. Actuellement, la magistrature et le système judicaire dans sa grande majorité sont d’idéologie gauchiste et soixanthuitarde et on ressent très fortement de sentiment d’injustice depuis mai 1968. C’est d’ailleurs une des principales dérive de notre système car la société n’a plus de repère éthique et moreaux depuis cette période. Le laxisme du système judiciaire est donc criminel et générateur de délinquance. Relaché des criminels pour qu’ils récidivent est criminel.
    c) Oui, il faut prévoir l’enregistrement audiovisuel et la diffusion audiovisuelle des audience, cela fait parti des amélioration techniques de la justice.
    d) Sans doute, il faut revoir les délais de recours suite à un jugement.

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  22. L’instruction : questions diverses
    a) Faut-il supprimer le juge d'instruction ? Pourquoi ?
    b) Faut-il, lorsque le mis en examen renconnaît les faits qui lui sont reprochés, prévoir des règles procédurales spécifiques pour l'instruction?
    c) Quel équilibre entre le secret de l’instruction et les droits de la presse ?
    d) l'instruction doit-elle être contrôlée par la juridiction d’appel ?
    e) La collégialité de l'instruction doit-elle être obligatoire et systématique ?
    f) La détention provisoire : qui pour statuer, quels délais ?
    Qu'en pensez-vous ? Nous attendons vos commentaires !

    a) Oui, il faut supprimer le juge d’instruction afin de nommer un juge de l'instruction qui "contrôlera le déroulement des enquêtes mais ne les dirigera plus"
    b) Oui, il faut prévoir des règles procédurales spécifiques et simplifiées lorsque le mis en examen reconnaît les faits afin d’accélérer le parcours judiciaire.
    c) Il faut garder au maximum le secret de l’instruction car la presse n’a pas à interférrer dans le judiciaire. Si le système judiciaire n’a pas beaucoup de déontologie, la presse en a encore moins et fait de gros ravage dès qu’elle s’empare d’une affaire.
    d) Non, l’instruction ne doit pas être contrôlée par la juridiction d’appel.
    e) Non, elle ne doit pas être systématique.
    f) La détention provisoire doit être statué par le juge des libertés et de la détention (JLD) pour placer un suspect pendant toute la durée du procé si nécéssaire.

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  23. L’enquête : questions diverses
    a) Faut-il attribuer une compétence nationale à tous les officiers de police judiciaire ?
    b) Que penser de l’existence de plusieurs cadres procéduraux d’enquête : préliminaire et flagrance, recherches des causes de la mort, disparition inquiétante ?
    c) Faut-il renforcer le contradictoire au cours de l’enquête ?
    d) Faut-il revoir le régime des perquisitions ?
    e) Faut-il revoir le régime de la garde à vue et notamment la place de l’avocat au cours de cette mesure et l’enregistrement audiovisuel des auditions des gardés à vue ?
    Qu'en pensez-vous ? Nous attendons vos commentaires !

    a) Oui, il faut établir une compétence nationale à tous les officiers de police judiciaire
    b) L’existence de plusieurs cadre procéduraux d’enquêt ne fait que compliquer la procédure d’enquête et entraîne dans bon nombre de cas des vices de procédure qui ne profite qu’aux criminèle au dépend de la victime.
    c) Oui, il faut renforcer le contradictoire afin d’éviter des « erreurs judiciaires »
    d) Il faut permettre les perquisitions le plus rapidement possible et à n’importe quelle heure du jour et de la nuit afin que les criminels n’éffacent pas les traces et ne puissent pas s’organiser pour échapper à la justice. La police et le système judiciaire partent nécéssairement avec un temps de retard par rapport au délit (action criminel entraînne une réaction du système), il est donc important de réagir le plus rapidement possible.
    e) Le régime de garde à vue doit être enregistré en audiovisuel afin d’eviter des vice de forme car il faut garder l’équité de traitement et respecter le criminel comme la victime.

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  24. Quels principes pour l’exécution des peines ?
    L'exécution des peines en France se caractérise par des modalités d'aménagement et de réduction de la peine très étendues :
    - La libération conditionnelle peut-être accordée par un juge à partir du moment où l'accusé a purgé la moitié de sa peine et qu'il présente de bonnes garanties de réinsertion
    - Des réductions de peine automatiques (en cas de bonne conduite) peuvent diminuer la durée de la peine de près de 20% ; des réductions supplémentaires (en cas de suivi d'un traitement, d'indemnisation des victimes, etc.) peuvent la diminuer de près de 30% supplémentaires.
    Deux questions principales se posent, par conséquent :
    - la peine peut-elle ne pas être appliquée intégralement ? Dans quels cas et pour quelles raisons ?
    - la peine de prison à perpétuité réelle, sans possibilité de réduction ou d'aménagement de la peine ne se justifie-t-elle pas dans certains cas (voir Michel Fourniret) ?
    Qu'en pensez-vous ? Nous attendons vos commentaires !

    A priori, la peine devrait être appliquée intégralement, sauf exeption mûrement évaluée de remise en liberté.
    Ne pas appliquer intégralement une peine signifie désavouer, déjuger sa décision précédente. Quand on voit le nombre de réduction de peine, cela signifie un nombre aussi important de remise en cause de ses jugements. C’est tout à fait scandaleux ! Cela signifie aussi qu’à chaque réduction de peine, la victime est à chaque fois un peu plus méprisée.
    La peine de prison à perpétuité réelle est tout à fait justifiée même si la prison n’est pas forcément le meilleur moyen et qu’on devrait avoir plus de centres de détention appropriès (médicalisés ou autres…), l’essentiel étant de conserver le concept de perpétuité réelle.

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  25. Ce que je lis me désole un petit peu. Assimiler la dangerosité psychiatrique et criminologique est un non-sens. Pourquoi un psychiatre devrait-il juger de la dangerosité des détenus à la fin de leur peine? Je rappelle que le psychiatre est un médecin s'occupant de patients souffrant de graves troubles mentaux. Ces personnes n'ont pas leur place en prison mais à l'hôpital (bien que 30% d'entre elles peuplent actuellement les prisons...) Ce n'est donc pas au psychiatre d'évaluer la dangerosité des détenus, puisque ceux-ci ne sont pas censés avoir de graves troubles psychiatriques (et s'ils en ont, ils ne sont pas responsables et doivent être soignés).
    Dans le même sens je ne comprend pas pourquoi l'irresponsabilité pénale est critiquée. On ne peut pas dire qu'un schizophrène ayant tué quelqu'un alors qu'il était en plein délire, soit conscient de ce qu'il fait et à qui. La psychose touche le rapport à la réalité même, d'où l'irresponsabilité légitime.
    Enfin, concernant l'évaluation de la dangerosité criminologique et psychiatrique de patients criminels, elle est tout à fait possible, sans pour autant étiqueter la personne. En effet certains délires sont bien plus dangereux que les autres, ainsi que certains traits (propension au passage à l'acte, labilité...)C'est le devoir des psychiatres d'évaluer cette dangerosité chez leurs patients judiciarisés. Ils ne peuvent en faire l'économie, ni rejeter leur responsabilité, par égard aux victimes futures qu'il faut épargner.
    N'oublions pas que peu de malades mentaux sont criminels, la plupart ne le sont pas...

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  26. Les temps changent, et peut-etre les peines doit changer aussi -- pour permettre la peine a mort?

    Les criminelles sont tres "pour" la peine a mort -- ils la poursuivre dans leur travail quotidien: meutre pour faciliter un vol, apres une viole, et cetera. Pourquoi ne resucciter pas la peine a mort en France?

    Ce n'est pas impossible. Peut-etre les conditions en France deviendra tellement penible que la legislature en pensa?

    Je suis tres fiere de la peine de mort ou je vit aux Etats-Unis, en Virginie, pres de Washington. A mort les tuers.

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  27. Je souhaite partager un témoignage sur la façon dont le service de financement Le_Meridian m'a aidé avec un prêt de 2 000 000,00 USD pour financer mon projet de culture de marijuana. Je suis très reconnaissant et j'ai promis de partager cette entreprise de financement légitime avec quiconque souhaitant développer son entreprise. project.the company est une société de financement UK / USA. Toute personne souhaitant obtenir un soutien financier doit le contacter à l'adresse lfdsloans@outlook.com ou à lfdsloans@lemeridianfds.com. M. Benjamin est également disponible sur le site Web WhatsApp, au 1-989-394-3740, afin de faciliter la tâche de tout candidat.

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